Fin du voyage, nous voici arrivé à destination : le pays où l'or coule à flot. Premièrement, on met les pied dans la colocation de Jy à Davis, près de Sacramento, pour y déposer nos affaires. On y reste quelques jours afin de régler les problèmes administratifs, faire la connaissance des colocataires en question et visiter un peu la ville. C'est une petite ville sans immeubles, beaucoup de coins résidentiels, beaucoup de petits restaurants et un gros campus. A première vue, le campus semble très agréable, de nombreux espaces verts, beaucoup de monde à vélo. Il faut dire que cette ville a été aménagée pour eux, le long de toutes les routes il y a de longues pistes cyclables surtout que tout est plat.
Une fois que tout est fait, on s'échappe pour San Francisco, où plutôt devrait-on dire Berkeley, la ville libérale par excellence. On s'installe pour quelques nuits chez la tante de Jeremy pour apprécier la région où le climat est très doux (on rencontre aussi sa soeur et son copain).
On profite de la seule journée pour visiter un peu San Francisco, avec ses collines, ses quartiers résidentiels très agréables, la rue Lombard qui descent en zig zag,  la tour Coit et finalement le musée Mécanique où l'on peut remonter l'histoire de jeux d'arcades, allant de vieux automates aux jeux où on tue des zombies avec un pistolet (on en a dépensé des 25 cts là bas).
Puis la fin du voyage approchant, il est temps pour Thomas de préparer son sac et de faire quelques bonnes affaires (ipod *bave*), avant de prendre le BART direction l'aéroport.

Voici un voyage inhabituel que l'on oubliera pas avant longtemps :-)

La fin de la course, l'arrivée est proche, on touche au bout, il existe tant d'expressions pour signifier qu'on arrive à la fin de notre voyage. Cette fin n'est cependant pas plus ennuyeuse que le reste, car comme tout ce qu'il s'est passé avant, ce que l'on a vu le long de la route nous a particulièrement diverti.
Nous reprenons notre histoire après avoir franchi avec succès l'étape de Yellowstone. Dehors, il fait aussi froid, on a vu à la télé qu'il y avait une vague de froid qui descendait tout droit du Canada, ce qui fait qu'on a aussi vu qu'il y avait des tornades dans le Dakota Sud. Le premier thermomètre qu'on a croisé nous à indiqué 48°F (9°C) ce qui nous a fait comprendre pourquoi on se caillait et pourquoi on portait des vestes polaires ce jour là.
La route à suivre était vers le Sud direction Salt Lake City, la ville des Mormons. Sur le chemin, arrêt obligatoire au musée de la patate en Idaho (il faut dire que le slogan de l'Idaho est "famous Patatoes") où on n'a rien vu de vraiment palpitant si ce n'est la plus grande chip du monde (qui est d'ailleurs cassée, la honte). En règle générale, on n'a pas trouvé qu'apprendre les différents noms de la patate ainsi que savoir en quelle période se plantent les patates étaitquelque chose de très excitant.
L'arrêt suivant se fait quelque 250 miles plus loin pour voir de quoi à l'air cette fameuse ville de Salt Lake City (où à d'ailleurs eu lieu les JO de 2002 juste au passage). Au final, on s'est fait endoctriner par deux jeunes filles qui ont absolument voulu nous prendre nos noms, adresses et numéros de téléphones. Nous, à la place on a prit peur, surtout quand elles ont fait parler Jésus ("Je suis le fils de DIeu alors crois en moi !"), ou plutôt une statue géante de Jésus, sur un fond kitsch d'espace infini et étoilée. Il parait qu'à chaque fois qu'elles entendent ce discours mystique, ça leur fait quelque chose de nouveau (texto). Il faut dire qu'on a eu droit à visiter un bon nombre de monuments Mormons. On a appris beaucoup de choses sur leur religions et par dessus tout leur auditorium c'est "un truc de malade". Une salle avec un orgue gigantesque et au moins 20 000 places assises, avec au centre un choeur de femmes chantant des cantiques (elles étaient une bonne soixantaine). Une telle ampleur et un tel engouement nous a fait peur, et puis il faut dire qu'on avait de la route à faire. Il est d'ailleurs nécessaire de préciser que, contre tous les préjugés, les mormons ne sont pas polygames, ou du moins ne le sont plus.
Depuis Salt Lake donc, il nous reste de la route à parcourir, une chevauchée d'environ 600 miles (Thomas corrige la parenthèse et dit 650 miles jusqu'à Davis). De la route, un peu d'exercice pour notre titine et de beaux paysages comme le désert de sel, et les collines arides du Nevada servent à résumer ces 2 jours de route. On a profité d'un arrêt de nuit pour observer un ciel parfaitement étoilé sans la moindre pollution lumineuse (Un moment vraiment magique et qui restera gravé), ainsi que d'un arrêt à Reno pour le fun. Il faut dire que dès la frontière du Nevada toutes les villes sont munies de Casinos, de lumières de toutes les couleurs, qui brillent beaucoup et tout le tralala tape à l'oeil. On a joué et perdu 75 cents dans une machine à sous avant de reprendre la fin du trajet vers.........

Notre défi a été de visiter Yellowstone en une journée. Chose qu’on a plus où moins réussi, sachant qu’on est passé et on a vu les sites les plus visités du parc. Pendant toute la journée, nous avons été subjugués par la splendeur des paysages. Au début de la journée il faut noter qu’il fait froid, on s’habille donc un peu plus chaudement que d‘habitude. Au réveil, on remarque que sur les montagnes environnantes il y a de la neige

Le premier arrêt a été pour un bison solitaire qui marchait tranquillement sur la route, c’est drôlement gros ces bêtes là, Thomas en est devenu tout foufou. Il faut préciser pourtant que Jeremy avait tenté d’installer un climat de terreur en racontant l’histoire du touriste français sauvagement tué par un bison il y a peu. Mais finalement, c’est lui qui avait peur des « grosses bébêtes »..
Un passage aux volcans de boue, où l’on trouve des bassins grisâtres qui bouillent et sentent  fortement l’œuf pourri , avant d’entamer une visite du grand canyon de Yellowstone.
On s’arrête donc au point de vue touristique pour admirer la fabuleuse vue plongeante sur le canyon  et la Yellowstone River se jetant depuis le rebord. Se mêlent alors les nombreuses couleurs comme le rouge, l’ocre et le bleu de l‘eau. On décide de faire du même coup notre petite ballade : Une petite marche d’une heure pour atteindre le « Point Sublime » et voir le « Lilypad Lake », malheureusement la pluie s’est mis à tomber sur la fin et nous sommes donc vite retournés à la voiture pour continuer le tour. Chemin faisant et altitude montant, la pluie s’est transformée en neige et on s’est donc retrouvé au milieu des flocons (il faut préciser qu’il ne faisait déjà pas bien chaud).
Nouvel arrêt à « Mammoth Hot Springs » pour manger un sandwich et voir les sources d’eau chaude qui sculptent la colline (des couleurs toujours aussi jolies). Sur le trajet nous menant au Old Faithfull, on fait des petits stops pour voir les animaux : bisons, chipmonks et autres elks, et admirer les nombreux geysers qui jalonnent le parc : Grand Primatic, Opal, ou encore Paint Pot . On arrive donc sur le célébre site avant la nuit et on a eu la chance de le voir en action (beaucoup de fumée et de bruit). Le froid et l’attente nous ont poussé à prendre un bon chocolat chaud au coin du feu avant de reprendre la route. On quitte le parc à regrets à la nuit. Petit passage par le Montana pour dormir ensuite en Idaho, au motel.

Notre site est pas mal visité (on a les statistiques détaillés), mais on aimerait un peu plus de réactions de votre part : Commentaires, critiques ou remarques, faites vous plaisir, mais de grâces, manifestez vous ! Vous avez la possiblités de laisser des commentaires sur les photos et sur les articles, alors faites vous plaisir et surtout faites nous plaisir ! ! !

Fini les aventures dans les plaines arides, nous changeons de paysage et nous voici dans les collines noires. Brusquement, on s’est retrouvé dans un relief montagneux et une végétation beaucoup plus riche.
Première occupation de la journée: le petit déjeuner. Un « all you can eat » buffet, où l’on s’est, comme on dit dans le jargon, pété le bide à coup de pancakes, pain perdu, bacon, saucisses, fruits et j’en passe.
La suite de la journée est un petit passage touristique au célèbre monument. On n’a pas réussi à se fondre dans la foule car, à cette période de l’année, les seuls touristes sont les vieux. La moyenne d’âge ce jour là ne devait pas être en dessous de 60 ans. Le momument en lui-même est assez impressionnant. Et le tas de pierres au pied de la falaise est lui-même très conséquent, les ouvriers ont découpé massivement la roche. Gutzon Borglum, le créateur de ce monument a dit qu’une statue doit représenter l’importance d’un pays, on a donc compris qu’il ne voyait pas les Etats-Unis comme un tout petit pays totalement inutile.
Le reste de la journée n’étant pas très intéressant, si ce n’est qu’on a fait le plus de route possible pour atteindre Yellowstone, où on a fini pas attérir dans un petit motel à un trentaine de miles du parc.

Nous voici de retour avec internet, il nous est désormais possible de mettre les informations à jour.

Les Badlands, terre de désolation qui surgissent sur nous d'un seul coup au beau milieu d'une plaine qu'on pensait sans fin. Leur nom a été donné par les trappeurs français qui sont arrivés dans cette zone à la recherche de castors. Ils les ont appelé "les mauvaises terres à traverser".

Tout d'abord avant d'arriver dans le parc national, on s'est arrété dans un petit musée appelé "Badlands Petrified Garden" on y a vu une collection impressionnante de cailloux fluorescents, d'arbres pétrifiés, de fossiles et autres minéraux. Thomas n'a pas résisté à l'envie de s'acheter quelques jolis petits cailloux (oui, c'est vrai, hi hi hi)

Ensuite, on est parti vérifier par nous même à quoi ressemblait les Badlands. En conduisant sur la plaine, petit à petit, on remarque un certain relief de loin sans trop savoir ce que c'est. Ce n'est que lorsqu'on arrive sur le lieu qu'on remarque ce paysage impressionnant : Une falaise en érosion, un labyrinthe de monticules grisâtres. Le soufle coupé sous un soleil d'enfer, on s'arrête dans ce paysage cauchemardesque histoire de se dégourdir les jambes. Les conditions climatiques ce jour là nous surprennent quelque peu : Le soleil même s'il n'est pas très chaud tape fort, pas un nuage dans le ciel. L'air est très sec et on se déhydrate très rapidement. Le détail qui nous a le plus marqué : l'environnement est  très salé et à la fin de la journée, on était recouvert de sel (Jeremy ne resistait pas à l'envie de se lécher les doigts et la plupart des minéraux qu'on a croisé)

Une balade de 6 miles dans ce paysage nous a fait le plus grand bien, après la semaine de conduite qu'on venait de passer. On a pas voulu imaginer à quel point ce paysage doit être déprimant un jour de pluie.

Ce jour là, on a pu voir nos premiers animaux sauvages: Un bison, des antilopes, des bighorn sheeps (ça ressemble à des bouquetins), des petits écureuils et des chipmonks (Thomas aimerait tellement en adopter un)

Une fois passé cette beauté de la nature, on s'est reposé à Wall drug, une halte à touriste dans la ville de Wall où on peut trouver de l'eau fraiche gratuite. On a aussi découvert une créature locale qui s'appelle le Jackalope, un lapin avec des bois de rennes, qu'on a trouvé à toutes les déclinaisons.
La fin de la journée a consisté à trouver un motel pas trop cher près de Mount Rushmore, on a finalement trouvé quelque chose un peu au hasard où il y avait une piscine intérieur et un jacuzzi. Le luxe et la détente en prime !

Jeremy

Une conduite qui commence sous une pluie battante. On aura prié pour un rayon de lumière mais les nuages n'ont pas voulu nous faire plaisir. Averses du départ à l'arrivée de la première journée vers l'ouest. Nous nous dirigeons vers les Badlands dans le Dakota du Sud.
La première étape est Madison dans le Wisconsin pour voir à quoi ressemble un vrai campus américain. Pause d'une heure sous une averse, pas très marrant mais toujours enrichissant. Le campus est immense et de plus, tranquillement posé au bord d'un lac: le rêve. On décide de rebrousser chemin à la voiture quand Thomas s'aperçoit que son K-way n'est plus imperméable et que nos chaussures deviennent des pataugeoires (en faisant squish squish).
L'étape suivante est la ville de La Crosse dans le Wisconsin. Ville sur le Mississippi connue pour son grand nombre de bars. Le réceptioniste du môtel nous assure qu'il s'agit de la ville qui a le plus de bars par block. On a essayé de voir cela par nous même, mais le nombre ne nous a pas impressionné. On a toutefois remarqué que tous ces bars ressemblaient comme des gouttes d'eau.
Prochaine destination, le SPAM museum à Austin Minnesota via une petite route de campagne très jolie. Sous un bien meilleur climat, nous atteignons Austin, Minnesota alors que Julie (ma soeur) est surement à Austin, Texas. Un peu d'histoire bien chiante : Le SPAM est un type de viande vendue dans une boîte de conserve bleue et jaune, un mélange salé de viande et de porc. La façon la plus répandue de déguster cet aliment est dans un burger que nous avons pu gôuter dans le restaurant d'en face. Visite très kitsch qui nous met d'aplomb pour affronter le reste de route qui nous attend.
Dans la foulée, on traverse tout le Minnesota et la moitié du Dakota du sud, au passage, on fait un bref arrêt dans le Blue Mountains State Park, on y a même aperçu des bisons. Nous nous sommes arrété ensuite pour apprécier le coucher de soleil sur la plaine, phénomène qu'aucun de nous ne connaissait. Arrivée de nuit dans la ville de Murdo (juste avant de changer de fuseau horraire) où tous les môtels sont bondés, et où le Diner ce soir a été dévalisé. Jeremy révait d'un bon bout de viande rouge depuis un moment, pour une fois que le plat ne coûtait pas cher, mais il a du se contenter d'un maigre sandwich à l'omelette accompagné d'une toute petite salade (alors que Thomas s'en était très bien sorti avec son Taco Salad bien conséquent). Heureusement qu'on s'est fait plaisir avec une tarte aux noix de pécans pour le déssert, histoire de rattraper le tout.

Prochaine étape, les Badlands et Mount Rushemore.

Jérémy

Album photo mis à jour.

Arrivé à Chicago de nuit donc, chez la famille de Jeremy (Rick, Gail, Brendan and Nathalie). Enfin à destination. On recule nos montres d'une heure, fuseau horaire oblige... Repas pris en famille avant de partir vers le centre ville avec Claire, la fille au pair de la famille. Semblant de sortie : Thomas a moins de 21 ans, l'entrée dans les bars et encore plus le service sont donc très difficiles... Retour à 2h30 pour profiter de la superbe maison d'Augusta Street. Le lendemain, dimanche, on profite d'un temps gris mais assez clément pour visiter un peu la ville. On commence par le Millenium Park, et le quartier des buildings. La nuit tombe, les lumières du Downtown s'allument, c'est magnifique... On arrive à avoir une vue aérienne  (grâce à une petite astuce de Rick (vue du 96eme étage quand même !) On continue notre petite ballade nocturne : Water Tower, Chicago River, Virgin (arrêt obligé !). On s'arrête déguster des cupcakes à Hershey's, Jeremy est devenu tout foufou, il a craqué pour ses petites friandises  (des beaux cupcakes plein de couleurs: chocolat, blanc, orange, vert, jaune et bleu). Petite pizza dans un restaurant italien très sympathique (Pizza Due, le Pizza Uno étant à un patée de maison de ce dernier) et retour tranquille à la maison, où on finit la soirée avec un petit billard et un film devant le home cinéma du sous-sol (de la folie !).
Lundi matin, départ obligé de Chicago pour continuer le tour. Le temps nous aura manqué pour visiter cette magnifique ville, mais son aperçu nous aura donné envie de revenir

Thomas

éOn a finalement trouvé un moyen pour s’échapper de Marshall. La bonne pièce de rechange est enfin arrivée mais il nous a fallu trouver quelqu’un pour monter la pièce. On a donc demandé à notre garagiste de remorquer notre voiture vers le garage le plus proche ouvert un samedi. Notre garagiste ne fait pas de réparation le samedi mais fait du remorquage 24h/24. Le deuxième garagiste est très gentil, nous fait une ristourne sur le boulot qu’il a fait, nous offre à boire et fait tout pour qu’on soit de nouveau sur la route le plus tôt possible. C’est à ce moment qu’on se rend compte que le premier garagiste n’était vraiment pas sympathique.

Le plan pour la journée était d’atteindre Chicago. Tout d’abord petite inquiétude, le niveau d’essence est bien bas, impératif: trouver une station service. C’était un signe on aurait du se méfier. Mais on continue quand même notre traintrain habituel, on s’arrête Battle Hill mémorial en souvenir d’une bataille entre anglais et américain où ces derniers sortent victorieux en ayant vaincu 2 officiers et 12 soldats (petit contraste avec l’actualité). Lalala il fait beau… lalala… ça fait rire les oiseaux, ça fait chanter les abeilles, ça chasse les nuages et fait briller le soleil! (oui, on écoute la compagnie créole dans la voiture), lalala on se doute de rien mais là c’est le drame. Tout à coup le moteur fait un très bref sursaut et un voyant s’allume. On s’arrête dès qu’on peut, on regarde le moteur rien ne semble mauvais mais impossible de redémarrer. Un appel à AAA (assurance voiture) nous permet de nous faire remorquer jusqu’au patelin le plus proche: Marshall Michigan. Le calvaire commence.